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« Le gouvernement n’arrivera jamais à rien de bon, dans le conflit étudiant, tant qu’il ne comprendra pas mieux à qui et à quoi il a affaire, c’est-à-dire à une génération différente des autres, dont les intérêts débordent les questions d’éducation et qui n’a pas fini de prendre la rue pour se faire entendre. […]
Souvent qualifiés d’enfants-rois, ces jeunes sont plutôt des « négociateurs nés », estime la sociologue du centre Urbanisation, Culture et Société de l’INRS, Madeleine Gauthier, qui travaille depuis plus de 30 ans sur les jeunes. On leur a appris depuis leur plus tendre enfance à discuter d’égal à égal avec les adultes. « Ils ne s’attendent pas nécessairement à toujours gagner, mais ils veulent pouvoir aller au fond des choses. Pour eux, l’autorité vient bien plus de la compétence et de la confiance que de la hiérarchie. Mes collègues professeurs vous le diront, lorsqu’on prend le temps de discuter avec eux et qu’on arrive à une entente, ils peuvent devenir des collaborateurs extraordinaires. »
De ce point de vue, le refus du gouvernement Charest de tenir de véritables discussions avec les étudiants depuis le début du conflit de même que sa manie d’imposer des solutions unilatérales ne pouvaient pas être plus mal choisis, dit-elle. « Les deux parties ne peuvent même pas se comprendre. » »
Lisez l’article complet sur le site LeDevoir.com, samedi 26 mai 2012.
Ras-le-bol des idées néolibérales
Le Devoir
Samedi, 26 mai 2012, p. A1
Journaliste : Éric Desrosiers