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Programmes scientifiques

Les programmes scientifiques de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) et de ses centres de recherche et de formation sont conçus à la suite d’un exercice ponctuel de planification stratégique. Ils présentent les objectifs en recherche et en enseignement qui seront poursuivis pendant une période de cinq ans.

Programme scientifique de l’INRS

Le programme scientifique institutionnel 2021-2025 de l’INRS développe les trois grands thèmes du plan stratégique, à savoir Contribuer, Rassembler, Rayonner, en sept grandes orientations scientifiques.

Il s’appuie sur les programmes scientifiques des centres de recherche et de formation et cerne les enjeux de société prioritaires autour desquels se regrouper, en précisant les orientations scientifiques pour la recherche, les études et le transfert des connaissances.

En cohérence avec la mission de l’INRS, le succès de ce programme scientifique sera mesuré à la fois par les actions concrètes posées et par des indicateurs de son incidence sur le développement économique, social et culturel de la société québécoise.

CONTRIBUER Accroître la capacité de recherche de l’INRS et répondre davantage aux enjeux sociétaux émergents

Orientation scientifique 1

Stimuler les activités scientifiques autour d’enjeux prioritaires

L’INRS a identifié cinq enjeux prioritaires pour lesquels il dispose d’un haut potentiel d’influence en termes d’expertises, d’infrastructures, d’interdisciplinarité et d’agilité intersectorielle. Ces enjeux vastes et transversaux mobiliseront toutes les chercheuses et tous les chercheurs, quel que soit leur domaine d’expertise. Ils orienteront la poursuite de la mission de l’INRS pour le bénéfice économique, social et culturel du Québec.

Les enjeux identifiés concernent tous les centres. Ils rappellent leurs axes ou thématiques de recherche définis dans leurs propres programmes scientifiques ainsi que ceux déterminés pour la création des unités mixtes de recherche entre l’INRS et des partenaires de l’Université du Québec. Les centres positionnent l’INRS comme un acteur majeur dans l’avancement du savoir, de la découverte et de l’innovation, en cohérence avec leurs propres objectifs.

Ces enjeux sont susceptibles d’avoir une influence majeure sur la nature de la recherche qui sera réalisée dans les prochaines années. Ils émergent d’une convergence de sources. Celles-ci incluent les préoccupations actuelles de la communauté scientifique, de la société, des médias et de l’industrie, les questions jugées stratégiques par divers paliers de gouvernement ainsi que les constats et les idées de groupes de réflexion ou de veille, dont ceux d’organismes à portée internationale comme l’OCDE, l’OMS ou l’UNESCO. Les grandes stratégies des gouvernements, qu’elles soient municipales (pensons au Plan climat Montréal), provinciales (santé, recherche et innovation) ou fédérales (quantique, intelligence artificielle, génomique, biofabrication) étayent les besoins sociétaux et nous mettent au défi de contribuer à des développements importants.

Enjeu 1 • Évolution du rapport entre société et science

Après plusieurs mois de pandémie mondiale, force est de constater que celle-ci aura été un facteur d’accélération de la recherche et de l’innovation. La complexité des enjeux et la vitesse requise pour leur faire face ont nécessité le renforcement d’une culture de recherche et d’innovation collaborative et structurante ainsi que de mécanismes efficaces de transfert et de valorisation des connaissances vers les parties prenantes. Il a été possible de constater tout le potentiel de la mobilisation des forces vives autour de la poursuite d’une mission commune.

Alors que les efforts pour lutter contre la COVID-19 ont démontré toute la puissance de la recherche orientée vers une mission commune, on a vu parallèlement une affirmation de la force de l’intersectorialité, de la diversité et de la reconnaissance de l’intersectionnalité, qui transforme aussi de façon profonde le paysage de la recherche et de l’innovation en révélant à travers tout le système les failles de ses paradigmes.

On s’éloigne de plus en plus d’une chaîne d’innovation où les activités se produisent selon un modèle chronologique et séquentiel. La chaîne devient une structure parallèle et modulaire où s’insèrent et s’impliquent tous les acteurs, les actrices et les partenaires concernés, à toutes les étapes. L’efficience de la recherche participative, de la collaboration et de la concertation entre les chercheuses et chercheurs des milieux universitaires, les communautés – en particulier les communautés autochtones – et les milieux de pratique et industriels apparaît désormais comme la voie à privilégier pour favoriser et accélérer l’innovation, qu’elle soit technologique ou sociale.

De même que les communautés et les milieux preneurs deviennent acteurs et partenaires de la recherche et de l’innovation, les scientifiques s’engagent et s’impliquent maintenant davantage dans le discours public. Pensons aux appels renouvelés des médias à nos chercheuses et chercheurs pour les aider à diffuser une information scientifique juste concernant tant l’épidémiologie et l’incidence du climat sur les maladies émergentes que les iniquités engendrées par les mesures sanitaires, par exemple. Dans tous ces domaines, le savoir scientifique, le conseil, la vulgarisation et le transfert des connaissances ont pris une nouvelle valeur pour la prise de décisions, que ce soit par le gouvernement, les villes, les communautés ou les entreprises.

La chaîne d’innovation s’accélère et se démocratise. Elle se ramifie aussi, par l’intervention d’une diversité d’actrices et d’acteurs, et devient multidirectionnelle, allant de la recherche à la société, mais aussi de la société et de ses besoins vers la recherche. Cette nouvelle réalité nécessite une agilité et une flexibilité accrues de la part de toutes et de tous, ainsi qu’une ouverture à une plus grande diversité de méthodes et de moyens d’accomplir la recherche et l’innovation.

En cohérence avec cette vision, les partenariats scientifiques faisant intervenir les villes, les régions, l’industrie, les ONG ou les communautés gagneront à être stimulés. Ils sont en effet garants d’une créativité nourrie par la diversité et porteurs d’une acceptabilité intrinsèque plutôt qu’acquise après coup. Dans cette posture, les établissements de recherche, les chercheuses et les chercheurs doivent faire preuve d’une responsabilité scientifique et sociale exemplaire, en mettant le respect, l’équité et la sécurité culturelle au cœur de leurs actions. La collaboration et la concertation ont un effet dynamisant pour le développement et la transmission des savoirs, des effets directs sur les économies régionales et des répercussions sur la richesse et la culture.

De façon urgente et nécessaire, cette posture, de même que la reconnaissance des savoirs et des compétences des Premiers Peuples, est requise pour permettre la réconciliation avec ces derniers et la décolonisation de la recherche. Ce sont les questions, les méthodes, la gestion et tout l’environnement de la recherche qui doivent s’ouvrir à la concertation.

Ainsi, la qualité de l’incidence de l’INRS quant aux autres grands enjeux et aux objectifs de ce programme scientifique requiert d’embrasser et de nourrir la transformation de la recherche et de l’innovation et de mobiliser les actrices et acteurs en vue de retombées signifiantes et durables.

Enjeu 2 • Valorisation du territoire et des ressources naturelles

Alors que les appels à la protection de l’environnement, à la conservation de la biodiversité, à la préservation des habitats et à la réduction de la pollution ont longtemps été considérés comme étant illusoires, faisant face à la résistance populaire, économique et politique, un changement de paradigme s’effectue. L’évidence scientifique rejoint les intérêts sociaux et économiques, et un consensus s’installe autour de l’attribution et de la reconnaissance d’une valeur mesurable au territoire, à l’environnement et aux ressources naturelles.

La pandémie de COVID-19 n’est peut-être pas l’instigatrice de cette tendance, mais elle semble marquer sa cristallisation. La crise et les mesures mises en place ont, en effet, souligné l’importance de l’équité et de l’accès à la nature et aux services écosystémiques. Du point de vue économique, on assiste à un appel généralisé à une relance verte en réponse au ralentissement causé par les mesures sanitaires.

Les notions de services écosystémiques et d’infrastructures naturelles sont désormais bien ancrées dans les discours politiques, économiques, sociaux et écologiques et s’adressent à tous les types de milieux, qu’ils soient urbains, ruraux, exploités, naturels ou nordiques. Au développement durable s’associent les concepts d’économie circulaire et d’équité intergénérationnelle, à la fois plus évocateurs et plus concrets, qui mettent en scène divers systèmes de production et de consommation responsables et interdépendants, prenant en compte le cycle de vie de tous les intrants, de même que leur valeur et leurs impacts tant économiques que sociaux et culturels.

Cette vision renouvelée de l’importance de la valorisation du territoire et des ressources naturelles recontextualise la recherche, redéfinit les objectifs et stimule le développement de nouvelles technologies et de l’innovation à tous les niveaux et dans tous les domaines, notamment en agriculture, dans le secteur minier, pour le transport et la mobilité ainsi que dans nos milieux de vie.

Enjeu 3 • Réponse et adaptation aux changements climatiques

En continuité avec la valorisation du territoire et des ressources naturelles, l’importance et l’urgence de répondre et de s’adapter aux changements climatiques sont aussi de plus en plus reconnues et criantes. On appelle à des actions nécessaires pour freiner puis renverser les impacts environnementaux et climatiques de l’activité humaine, dont les répercussions sont à la fois sociales, géographiques, biologiques, économiques, industrielles et sociopolitiques.

Il importe donc de mieux caractériser les conséquences des changements climatiques et d’anticiper les risques sur les populations humaines et la nature. La complexité des systèmes nécessite qu’on s’y intéresse de manière multi et interdisciplinaire et qu’on s’appuie sur la puissance de la modélisation, de l’analyse de signaux, du monitorage, de la science des données et des usages intelligents des technologies, dont la télédétection et l’intelligence artificielle.

Le plus récent rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) réitère que les émissions de gaz à effet de serre (GES) sont en grande partie responsables du réchauffement climatique et de ses conséquences sur la fonte des glaciers, de la hausse du niveau des océans et des événements météorologiques extrêmes. La réduction des GES est donc un objectif central du présent enjeu. Pour y arriver, le potentiel de développement de technologies, d’énergies et de matériaux verts est des plus intéressants. Toutefois, l’atténuation et la réparation des dommages causés par les activités humaines impliquent aussi des avancées dans les domaines du captage et de l’assainissement environnemental.

Au-delà de ces conséquences immédiates, les effets des changements climatiques sur la santé et la sécurité des populations humaines sont majeurs. Le haut risque de maladies émergentes, causées par la réduction des habitats d’hôtes et de vecteurs et amplifiées par les modes de vie des populations, est désormais reconnu. L’incidence des bouleversements climatiques et météorologiques affectant les systèmes d’agriculture et les territoires, et provoquant des mouvements de populations et une hausse importante du nombre de réfugiés climatiques, s’accélère. Non seulement ces phénomènes doivent-ils être mieux documentés et expliqués, mais ils nécessitent des innovations technologiques et sociales qui donneront des moyens aux populations de s’y adapter.

Cet enjeu se caractérise ainsi par différents changements : ceux causés, ceux subis, mais surtout ceux qui seront nécessaires pour y faire face. Les connaissances faisant intervenir des disciplines biomédicales, humaines, sociales, de sciences naturelles et de génie devront être transférées et mobilisées de façon à soutenir les changements requis de nos industries, de nos modes de vie et de nos pratiques, tout en appuyant l’élaboration de politiques informées et la prise de décisions éclairées par les citoyennes, les citoyens, les élues et les élus à tous les niveaux de pouvoir.

Enjeu 4 • Amélioration du mieux-être des populations et lutte aux inégalités sociales

Représentantes et représentants communautaires, intervenantes, intervenants, chercheuses, chercheurs et organismes mondiaux comme l’OCDE donnent tous l’alerte quant à l’accroissement des inégalités en lien avec le niveau social, le chômage, l’éducation ou le revenu, tant au sein des pays riches qu’entre ces derniers et les pays pauvres. En parallèle, la pandémie de COVID-19 a mis en relief la vulnérabilité de nos systèmes et de nos filets sociaux, notamment en matière de santé et de sécurité, ainsi que les iniquités et les risques qui en découlent. L’amélioration du mieux-être des populations nécessite donc un travail sur plusieurs fronts.

De manière générale, l’amélioration des méthodes de prévention, de diagnostic et de traitement dans tous les domaines de la santé – incluant la santé mentale – a un potentiel d’influence majeur sur la qualité de vie de la population dans son ensemble. Plus spécifiquement, d’un point de vue médical comme de santé publique, il a été observé que la préparation et la réponse aux maladies émergentes sont déficientes dans la plupart des pays, et que, une prochaine pandémie étant inéluctable, il importe de corriger le tir et de mieux anticiper la situation.

Le mieux-être des populations dépend aussi de leur sentiment de sécurité. Celle-ci peut être physique, culturelle, alimentaire ou numérique (cybersécurité). Elle dépend de milieux de vie exempts de pollution et d’exposition à des produits toxiques, de la mobilité pour tous, de logements abordables et salubres ainsi que de l’accès à l’eau potable, à la nature, aux services sociaux et à l’éducation. Elle découle de la littératie numérique, de la protection des données et de notre capacité à contrer la cybercriminalité. Elle nécessite aussi une lutte constante contre les violences, qu’elles soient à caractère raciste, homophobe, transphobe, sexiste ou conjugal.

Sur ces grands chantiers que sont le mieux-être, la santé et la sécurité, la recherche de mesures ayant une incidence importante sur la société en général ne doit pas perdre de vue les iniquités vécues par des groupes vulnérables, et se doit de considérer les façons de rendre les systèmes de santé, de services sociaux et publics, ainsi que nos milieux de vie, plus adaptés et inclusifs. En effet, pour la société québécoise et les diverses communautés qui la constituent, dont les communautés autochtones, immigrantes, racisées ou marginalisées, les questions d’équité en matière de droit, d’accès, de diversité, d’inclusion ainsi que de reconnaissance et de sécurité culturelles sont des préoccupations majeures.

Ces exemples démontrent l’ampleur colossale de cet enjeu. Ici encore plus qu’ailleurs, parce que les personnes et les communautés sont au cœur même des questions de recherche, de réels changements ne peuvent être engendrés que par la recherche participative, la cocréation et le codéveloppement de la recherche.

Enjeu 5 • Transformations numériques et industrielles

Les solutions aux trois enjeux précédents (Valorisation du territoire et des ressources naturelles, Réponse et adaptation aux changements climatiques, Amélioration du mieux-être des populations et lutte aux inégalités sociales) se rejoignent par leur poursuite et leur capacité d’accélération des innovations technologiques et sociales.

La pression est ainsi grande pour la science d’alimenter le changement par la création de savoirs et d’innovations en termes d’énergies, de technologies et de matériaux verts; de technologies augmentant la précision, l’automatisation ainsi que les capacités de collecte et de traitement de données; et de technologies augmentant l’efficience de détection, de monitorage, de captage ou d’élimination de substances dommageables. Ces domaines interpellent les technologies de rupture (deep tech) – dont l’intelligence artificielle, la génomique, la quantique, les nanomatériaux et la biofabrication – et les solutions aux enjeux nécessitent de plus la collaboration interdisciplinaire et intersectorielle.

D’un autre côté, la rapidité du changement et des bouleversements engendrés implique qu’on se penche avec autant d’ardeur sur les effets sociaux et économiques des transformations numériques et industrielles. En effet, les répercussions de ces dernières sont majeures sur l’avenir du travail; sur la sécurité et le partage des données et de l’information ainsi que sur l’accès à celles-ci; et sur les fractures numériques liées notamment à l’âge, aux handicaps et à la géographie. La littératie numérique devient de plus en plus nécessaire pour accéder aux services et participer à la culture et à la vie en société. Il importe ainsi de préserver et d’améliorer l’accès aux technologies numériques pour toutes les personnes ou les groupes vulnérables. Par ailleurs, les régions éloignées sont particulièrement touchées par ces phénomènes et dépendent de la mise en place d’infrastructures sociales, technologiques et numériques et de la pérennité e ces dernières.


Orientation scientifique 2

Renforcer la recherche et l’innovation autour d’axes thématiques alliant capacité et opportunité

Cette orientation identifie cinq axes de recherche thématiques dans des domaines pour lesquels l’INRS dispose de forces vives et pour lesquels des opportunités se dessinent.

  • Environnement et écosystèmes HYPERLIEN
  • Systèmes alimentaires durables HYPERLIEN
  • Réponse et adaptation aux changements climatiques HYPERLIEN
  • Amélioration du mieux-être des populations et lutte aux inégalités sociales HYPERLIEN
  • Transformations numériques et industrielles HYPERLIEN

RASSEMBLER Former à l’INRS une communauté interdisciplinaire, unie et collaborative

Orientation scientifique 3

Favoriser la collaboration interdisciplinaire, intersectorielle, intercentres et interétablissements

Le programme scientifique institutionnel se veut un signal fort pour la responsabilité en recherche, qui définit toutes les étapes du processus scientifique et de la chaîne d’innovation. Ainsi, il propose des objectifs clairs en lien avec la collaboration interdisciplinaire, intersectorielle, intercentres et interétablissements.

(orientation 3); la concertation, l’équité, la diversité, l’inclusion et la réconciliation avec les peuples autochtones (orientation 4); ainsi qu’avec le développement durable (orientation 7).


Orientation scientifique 4 | Intégrer les approches réconciliatrices, l’EDI et la concertation dans les activités lies à la recherche et à l’innovation


Orientation scientifique 5 | Faire preuve de leadership en matière de recherche responsable

De même que les expertises et les infrastructures de pointe des centres, la formation des étudiantes et étudiants et du personnel hautement qualifié est intimement liée à l’avancement du savoir scientifique et à l’innovation. Au cœur des activités de l’INRS, la formation inscrit la mission de celui-ci dans la durée, la fait rayonner hors de ses murs et participe activement au développement de la société québécoise. Ainsi, l’excellence des programmes est le résultat tant de la qualité scientifique et du milieu de recherche que des compétences développées qui permettront aux étudiantes et étudiants de s’épanouir dans des carrières scientifiques variées


3 | Renforcer la renommée de l’INRS

Orientation scientifique 6 | Soutenir l’excellence de la formation et du développement du personnel scientifique

Le transfert et la mobilisation des connaissances ainsi que l’innovation technologique et sociale sont cruciaux pour la réalisation de la mission de l’INRS. Le programme scientifique 2021-2025 embrasse pleinement une définition élargie de ces concepts et vise à stimuler les contributions de nos chercheuses et chercheurs. Dans le contexte d’une place accrue de la science dans le discours public, parallèlement à une montée de la désinformation, le conseil scientifique et la vulgarisation gagneront à être développés.


Orientation scientifique 7 | Développer les capacités de valorisation et de mobilisation des savoirs

Environnement et écosystèmes

L’INRS a la capacité de mener une variété d’activités ayant pour objectif de protéger, de restaurer, d’aménager et de valoriser l’environnement et les écosystèmes afin d’offrir des environnements de vie sains et d’améliorer la qualité de la vie humaine et la biodiversité. Pour ce faire, différents angles de recherche sont traités : les valeurs et les services; les risques et les effets; les matières résiduelles et les contaminants; ainsi que les solutions innovantes.

Systèmes alimentaires durables

Les expertises et l’interdisciplinarité de l’INRS le positionnent pour jouer un rôle de leader d’innovation en agriculture et dans l’industrie agroalimentaire de même que pour développer des pratiques responsables visant à créer des systèmes alimentaires durables du point de vue tant de l’environnement, de la santé et de la sécurité que de la salubrité.

Santé humaine et animale

Les activités de l’INRS réunies sous cet axe permettront d’assurer une capacité nationale de haut niveau en recherche, en technologies et en innovation en santé de façon à mieux prévenir, détecter les maladies émergentes, et à s’en protéger. Elles permettront également d’améliorer globalement les stratégies diagnostiques, thérapeutiques et de prévention pour la santé humaine et animale.

Milieux de vie et systèmes

Les chercheuses et chercheurs relevant le défi de cet axe thématique ont en commun l’ambition d’améliorer nos systèmes, nos services, nos villes, nos milieux de vie et nos infrastructures dans la poursuite du mieux-être en société, de l’accessibilité et de l’inclusion.

Transition énergétique

Cet axe rassemble les activités qui nourriront la relance verte par les savoirs, les données, les innovations et les conseils issus de la recherche, en particulier sur les nouvelles énergies, les solutions de stockage d’énergie et de carbone ainsi que les technologies vertes, connectées et durables, élaborées et appliquées dans le respect des dimensions sociales et humaines.

Technologies capacitantes, données et identité numérique

L’excellence des scientifiques et des infrastructures de pointe de l’INRS génère une masse critique d’activités visant à stimuler et à optimiser l’usage des technologies émergentes, capacitantes et de rupture (deep tech), des données et de l’identité numérique en lien avec les enjeux prioritaires et les autres axes du présent programme et une diversité d’applications novatrices, le tout dans une optique de responsabilisation.

Centre
Eau
Terre
Environnement

Centre
Armand-Frappier
Santé
Biotechnologie

Centre
Énergie
Matériaux
Télécommunications

Centre
Urbanisation
Culture
Société

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