- COVID-19
- Intranets
- Nouvelles
- Nous joindre
-
Liens rapides
- Emplois
- Mesures d'urgence
- Guides et documentation
- Ressources
- Portails numériques
- Communauté
- Médias
-
Les Études
Nous formons la relève en recherche, capable d'innovation scientifique, sociale et technologique.
-
La Recherche
Nous trouvons des solutions par la recherche interdisciplinaire, en collaboration avec nos partenaires.
-
L'INRS
Nous contribuons au développement économique, social et culturel du Québec.
Faire de la science géologique une alliée de la lutte aux changements climatiques, voilà le défi de Michel Malo et de son équipe de la Chaire de recherche sur la séquestration géologique du CO2.
Spécialiste de la géologie des Appalaches, le scientifique du Centre Eau, Terre, Environnement de l’INRS espère réduire l’apport de gaz à effet de serre émis dans l’atmosphère par le secteur industriel en stockant du CO2 dans les bassins sédimentaires du Québec.
« Avec 96 % de notre électricité provenant de l’hydraulique au Québec, on a tendance à oublier qu’aux États-Unis, environ 50 % de l’électricité provient de centrales thermiques au charbon! », s’exclame le géologue. Les « grands émetteurs » tels que les centrales thermiques, les raffineries, les cimenteries et les alumineries sont en effet responsables de plus de la moitié des émissions de CO2 à l’échelle mondiale.
Prônées par les experts en climatologie, la séquestration géologique du carbone consiste à enfouir le gaz profondément dans le sol où différents mécanismes chimiques et physiques permettront de le fixer. Au final, le CO2 fera littéralement partie de la roche.
Le Québec ne possédant que très peu d’anciens gisements de pétrole ou de gaz naturel habituellement privilégiés dans cette approche, l’équipe de Michel Malo se tourne vers les aquifères salins profonds, un type de formation de roches poreuses remplies d’ancienne eau de mer très salée et non potable. « Nous évaluons la région de Bécancour, dans les Basses-Terres du Saint-Laurent, puisqu’on possède beaucoup d’information géologique dans ce secteur où des aquifères salins sont présents en profondeur », indique le géologue.
Quant à la saisie des molécules de CO2 dégagées par les usines, les scientifiques ont pour ce faire recours à une technique déjà bien implantée, le captage en postcombustion (extraction du CO2 des fumées produites par la combustion). Le gaz ainsi recueilli est transporté par des pipelines jusqu’au site d’injection.
« Les technologies d’injection de CO2 dans de vieux réservoirs de pétrole sont utilisées depuis les années 1970 », rappelle Michel Malo, « mais ce qui est novateur, c’est d’utiliser cette technologie à des fins environnementales ».
Source: (18 juin 2012) Québec : Séquestrer le CO2 dans les aquifères salins profonds. Enerzine.com