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Je suis victime de harcèlement ou je crois l’être

Si vous êtes victime de harcèlement, de discrimination, d’incivilité ou croyez l’être, agissez rapidement afin de faire cesser les comportements intolérables et d’éviter que la situation ne se détériore.

Une intervention rapide assure une meilleure prise en charge du problème et atténue ou élimine les inconvénients engendrés par ces comportements sur vous et votre milieu de travail ou d’études. De façon générale, la personne qui harcèle ou la personne incivile ne cessera pas ses agissements si vous n’intervenez pas et il y a risque d’aggravation des conduites harcelantes ou inciviles.

Vous pouvez en parler à une personne en qui vous avez confiance : un ami, un collègue ou un membre de votre famille. Conservez tout élément de preuve et prenez en note les détails (date, heure, endroit, nom de l’agresseur, nom des témoins, gestes posés, etc.).

Il est important de ne pas vous isoler.


Harcèlement psychologique et incivilité

La notion de harcèlement se rapproche souvent des sentiments ressentis par une personne placée en contexte de conflit interpersonnel. La relation avec l’autre est difficile et une personne peut certainement se sentir menacée et ne pas avoir envie d’être en contact avec l’autre lorsque le conflit s’aggrave. Il est donc parfois difficile de distinguer ces deux concepts et le harcèlement trouve malheureusement souvent son origine dans les conflits interpersonnels.

Il est donc primordial d’identifier les situations conflictuelles dans votre milieu de travail ou d’études et de prendre les moyens pour éviter qu’elles ne dégénèrent. Lorsque survient un différend ou un malentendu quelconque, nous vous encourageons à discuter avec la personne concernée, en utilisant les principes de la communication non violente (CNV), une technique efficace qui a fait ses preuves.


Comment agir pour mettre fin au harcèlement ou à l’incivilité

1. Observer

  • Observer mais ne pas faire de jugement de valeur et ne pas généraliser.
  • À éviter : « Tu es tout le temps en retard / désagréable / triste ». Préférer plutôt : « Nous avions rendez-vous à 18 h. Il est 18 h 15. J’aurais aimé être averti(e) de ton retard. »
  • Exprimer une observation sans jugement permet donc de maintenir l’ouverture chez l’interlocuteur.


2. Exprimer ses besoins et ses sentiments

Lorsqu’ils sont insatisfaits, ces besoins s’accompagnent de sentiments négatifs qui peuvent entraver la communication s’ils ne sont pas exprimés ou s’ils sont exprimés de façon à en rendre l’autre responsable.

Les identifier et les exprimer, c’est s’inscrire dans une action réparatrice et trouver des solutions. Chaque personne exprime ce que qu’elle ressent, partage ses émotions. Par exemple : « Quand j’entends ces mots, je me sens rabaissé(e) / triste / mécontent(e) / en colère. »


3. Demander

C’est la dernière étape de CNV, il s’agit d’exprimer une demande. Ne pas attendre que les autres devinent nos besoins, les exprimer. « J’aimerais que tu me dises bonjour quand nous nous croisons le matin » est plus facile à comprendre que « Sois gentil. » Demander également un retour de l’autre interlocuteur pour vous assurer qu’il a bien compris.

En bref, dites à la personne qui vous manque de respect que son comportement vous incommode et demandez-lui de cesser. Au besoin, vous pouvez lui dire que vous allez signaler le problème si cela ne cesse pas. Dans la majorité des situations, cette intervention de votre part est suffisante pour faire cesser le ou les comportements vexatoires.

Nous vous invitons à visionner cette courte vidéo expliquant en des termes simples ce qu’est une incivilité en milieu de travail et qui vous donnera des outils concrets pour intervenir lorsqu’elle survient. Au même titre, nous vous proposons de prendre connaissance de ce document  (PDF) qui porte sur comment manifester et obtenir du respect en milieu de travail.


Demander de l’aide

À défaut de parvenir à maîtriser la situation, vous pouvez demander l’aide de votre supérieur immédiat, du Service des ressources humaines pour le personnel ou du Service des études et de la vie étudiante pour la communauté étudiante. Aucune forme d’incivilité ou de harcèlement ne devrait être tolérée et l’INRS vous encourage à le dénoncer dès qu’il survient.

Vous pouvez déposer une plainte conformément au processus prévu à la Politique contre le harcèlement, la discrimination et l’incivilité de l’INRS, en adressant un courriel au Bureau des plaintes.


Harcèlement sexuel

Les situations de harcèlement sexuel et de violence à caractère sexuel sont déstabilisantes et peuvent engendrer une grande détresse. Il est important de demander de l’aide et de vous confier à une personne de confiance.

Surtout, ne vous blâmez pas. La seule personne responsable du harcèlement sexuel et de violence à caractère sexuel est la personne qui commet ces comportements. Si possible, dites à la personne que les gestes posés ou les paroles dites à caractère sexuel vous incommodent et qu’ils sont inacceptables. Au besoin, vous pouvez lui dire que vous allez signaler le problème si cela ne cesse pas. Dans la majorité des situations, cette intervention de votre part est suffisante pour faire cesser le ou les comportements harcelants. 

Si la situation persiste ou que vous ne vous sentez pas capable d’intervenir seul, n’hésitez pas à demander de l’aide en parlant à une personne en autorité (gestionnaire, professeur(e), responsable d’association étudiante ou de services aux étudiant(e)s, directeur(trice) de service, directeur(trice) général(e)), ou en appelant la ressource spécialisée de l’INRS au 1-888-401-VACS (8227).

Si vous craignez pour votre sécurité, contactez le 911.

Harcèlement psychologique et violences à caractère sexuel


Besoin d’aide ou d’écoute?

Composez le 1 888 401-VACS ou écrivez à comitevacs@dev.inrs.ca.

Ces ressources sont offertes à toute notre communauté, sans frais et en toute confidentialité.