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La plage « parfaite » pourrait-elle prévenir l’érosion qui assaille 60 % descôtes de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent? C’est là le pari du spécialiste en sédimentologie marine Bernard Long qui a mis en place une véritable plage de sable et d’eau mouvante dans son laboratoire.
Dans ce canal d’une longueur de 120 mètres, le chercheur du Centre Eau Terre et Environnement de l’INRS tente de reproduire les pires conditions, celles des tempêtes, avec des vagues hautes de 1,20 mètre. Il espère ainsi trouver une alternative aux traditionnels brise-lames qui, en plus d’être temporaires et onéreux, peinent à résister à la hausse du niveau de la mer et aux épisodes extrêmes induis par les changements climatiques.
Le chercheur préfère donc se fier au sable pour absorber la furie des vagues qui exercent une grande friction sur le fond et déplacent les sédiments. Selon leur structure, leur densité et leur taille, ces sédiments absorbent l’énergie des vagues et ralentissent leur allure.
« Il nous faut connaître le profil d’équilibre d’une plage, celui qui va dissiper naturellement l’énergie des vagues en cheminant vers la dune. Nous allons alors rebâtir cette plage de manière plus stable en la rendant résistante à l’érosion des vagues », explique le scientifique.
Refaire ainsi des plages « parfaites » pourrait diminuer de 80 à 90 % l’érosion des îles de la Madeleine. ♦
Média : Agence Science-Presse
Parution : 12 juin 2012
Journaliste : Isabelle Burgun