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Alléguant que les jeunes d’aujourd’hui sont maintenant rivés à leurs écrans d’ordinateur et autres iPad de ce monde, la société Radio-Canada réclame l’élimination du règlement l’obligeant à diffuser un minimum d’heures d’émissions jeunesse sur les ondes de sa télé. La société d’État assure toutefois qu’elle ne réduira pas son offre. Dans une entrevue accordée le 25 juin 2011 au journal Le Devoir, la professeure Nicole Gallant, une spécialiste de la jeunesse et de l’immigration, soulève pourtant un fait important qui incite à la réflexion : on ne dispose pas encore de données fiables sur le comportement télévisuel des enfants de moins de 11 ans.
« Oui, les gens sont plus sur le Web qu’avant, reconnaît celle qui est professeure au Centre Urbanisation Culture Société. C’est vrai, certains ne sont plus du tout devant la télé. Mais encore une fois, on n’a pas de données fiables au Québec pour vraiment comprendre comment se comportent les jeunes de moins de 11 ans, à un âge où en général les parents contrôlent le temps passé devant les écrans. »
Certes, à l’heure où les chaînes de télévision payantes destinées aux jeunes publics prolifèrent comme des petits pains chauds — Yoopa, Disney Junior, Baby TV, pour ne nommer qu’elles —, il est bon de se pencher sur les potentiels impacts d’une requête comme celle formulée par la société d’État.
À lire
De la Souris verte à la souris Web
Le Devoir, 25 juin 2011
Journaliste : Stéphane Baillargeon