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Construction du nouveau pont Champlain : quelques pistes de réflexion

2 février 2012

Mise à jour : 2 février 2012


Dans Pont Champlain : Quelques éléments de réflexion, une lettre d’opinion publiée dans Le Devoir, Richard Shearmur, professeur d’économie urbaine et régionale au Centre Urbanisation Culture Société de l’INRS, écrit : « Il est nécessaire de remplacer le pont Champlain — ou du moins d’y effectuer des travaux de réfection de grande envergure. Sur ce principe, tout le monde est d’accord. Mais dès que l’on dépasse ce constat général, le consensus s’écroule. Il est utile de cadrer le débat, et je propose ci-dessous quelques éléments pour ce faire.

D’abord, quel est l’objectif de ces travaux? Le pont est un moyen, pas une fin. C’est un moyen de traverser le fleuve, ce qui rend possible le bon fonctionnement de l’économie métropolitaine en permettant le navettage et le transport de marchandises locales. Ce pont urbain ne devrait pas être un moyen de connecter le Québec de l’est et le sud de l’Ontario, ni l’Ontario avec New York. Il faut donc réfléchir aux objectifs de ces travaux dans un cadre qui dépasse la simple traversée du fleuve, mais qui positionne le pont au sein d’un système de transport qui comprend les autres ponts, les autoroutes (et notamment l’A30, sur laquelle devrait passer le camionnage régional et international) et les transports publics. »

 

Très au fait de ce dossier chaud, le professeur Richard Shearmur poursuit en questionnant et en contextualisant certains enjeux entourant le nouveau pont Champlain, tels son financement, le péage et la fluidité des transports publics en contexte urbain.

 

Lire la suite de la lettre d’opinion

Média : Le Devoir

Parution : 2 février 2012