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Infection généralisée souvent d’origine bactérienne, la septicémie ou sepsis est particulièrement difficile à diagnostiquer, d’autres conditions médicales pouvant brouiller les cartes. Bien qu’une centaine de molécules différentes soient identifiées comme biomarqueurs utiles pour détecter le sepsis, il n’existe actuellement aucun outil capable de mesurer rapidement au chevet du patient une variété de biomarqueurs associés à cette maladie mortelle si non traitée rapidement.
Avec des collègues québécois et flamands, les professeurs Emanuele Orgiu et Marc André Gauthier de l’INRS s’attaquent à ce problème. Leur projet « Contrôle supramoléculaire de propriétés électroniques d’une plateforme en graphène pour la médecine personnalisée » est l’un des quatre projets choisis par le partenariat entre les Fonds de recherche du Québec et la Fondation de Recherche Flamande pour l’octroi d’une subvention du Programme bilatéral de recherche collaborative Québec-Flandre.
À cette fin, les chercheurs impliqués dans ce projet mettent en commun leurs expertises en chimie de la biodétection, en physique des semi-conducteurs, interfaces et matériaux pour développer une plateforme polyvalente pour la détection rapide et sensible de biomarqueurs de maladies dans de petits volumes de fluides biologiques. Appelée SUPERGRAM, cette plateforme est basée sur la combinaison de deux couches bidimensionnelles, dont une formée par le graphène, l’autre par une couche moléculaire auto-assemblée. Cette plateforme est capable de détecter des évènements biochimiques avec une précision plus élevée que celle du graphène, car la couche moléculaire au-dessus de celle-ci agit comme un filtre qui est spécifique qu’à certaines molécules biologiques.
« La polyvalence de cette technologie facilitera l’analyse multifactorielle de biomarqueurs associés aux maladies complexes telles que le sepsis, permettant d’obtenir un diagnostic clair et de concevoir de meilleures stratégies thérapeutiques destinées aux personnes atteintes », concluent les professeurs.
D’une durée de trois ans, ce projet, qui s’appuie sur une collaboration internationale multidisciplinaire, permettra de stimuler et de soutenir la recherche fondamentale et l’innovation dans le domaine de la santé et de l’électronique. ♦
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