- Recherche
- COVID-19
- Intranets
- Nouvelles
- Nous joindre
-
Liens rapides
- Emplois
- Mesures d'urgence
- Guides et documentation
- Ressources
- Portails numériques
- Communauté
- Médias
-
Les Études
Nous formons la relève en recherche, capable d'innovation scientifique, sociale et technologique.
-
La Recherche
Nous trouvons des solutions par la recherche interdisciplinaire, en collaboration avec nos partenaires.
-
L'INRS
Nous contribuons au développement économique, social et culturel du Québec.
Des études scientifiques démontrent les effets toxiques et indésirables de certaines nanoparticules de plus en plus utilisées dans le monde industriel, mais ceux-ci demeurent peu connus. Comment mesurer leur toxicité et l’efficacité des mesures de prévention ? Pour y voir plus clair, l’équipe du professeur Denis Girard du Centre INRS–Institut Armand-Frappier évaluera les propriétés inflammatoires de nanoparticules utilisées en industrie, en recherche clinique et en médecine, grâce à une subvention de 306 246 $ de l’Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST). Ce projet de recherche vise à mettre au point une procédure expérimentale rigoureuse et standardisée pour classer les nanoparticules selon leur potentiel inflammatoire.
À ce jour, il n’existe aucune étude approfondie traitant des effets des nanoparticules sur les neutrophiles, des cellules importantes pour la défense de l’hôte qui agissent comme chef d’orchestre de l’inflammation. Au cours des trois prochaines années, l’équipe du professeur Girard étudiera le comportement des nanoparticules selon une approche expérimentale incluant des aspects in vitro et in vivo, pour établir comment elles modifient ou non les fonctions cellulaires des neutrophiles. En donnant de précieuses indications sur les nanoparticules susceptibles de provoquer des désordres inflammatoires, notamment des troubles respiratoires, cette étude sera d’une grande utilité au plan de la prévention.
Peu fréquent, ce type d’étude permettra de caractériser le mode d’action des nanoparticules les plus utilisées au Québec ainsi que celles employées largement à l’échelle mondiale comme le dioxyde de titane, le noir carbone, les nanotubes de carbone multiparois, la silice ou les nano-argiles. En plus de documenter et d’expliquer les mécanismes d’action de chaque nanoparticule étudiée, ce projet contribuera à former de jeunes chercheurs en nanotoxicologie, un domaine de recherche en plein essor.
Le professeur Denis Girard dirige le laboratoire de recherche en inflammation et physiologie des granulocytes du Centre INRS–Institut Armand-Frappier. Il est reconnu pour ses travaux sur les interactions entre certaines cytokines/récepteurs et les cellules de type neutrophiles impliquées dans le processus de l’inflammation.
Vous aimerez aussi
2 septembre 2021
Une technique d’analyse prometteuse24 août 2021
Le laser au service des plantes agricoles