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Un tremplin vers la découverte de la science et de soi

12 avril 2013

Mise à jour : 11 novembre 2020

« Je me souviens encore de la fierté et du sentiment de bien-être que j’ai éprouvés durant ce séjour », Anthony, apprenti de l’été 2005 dans le laboratoire du professeur François Lépine, qui a poursuivi ses études de baccalauréat en génie du logiciel à l’École de technologie supérieure.


 

Chaque année depuis dix ans, le Centre INRS-Institut Armand-Frappier, en collaboration avec le Musée Armand-Frappier, accueille durant l’été des chercheurs hors du commun.

 

Ce sont en fait de jeunes curieux âgés de 14 à 17 ans, provenant de tous les milieux sociaux, qui ont la chance de mettre leurs mains gantées directement dans le vif de la science. Même plusieurs années après cette expérience, ils affirment que ce court séjour leur a permis d’acquérir bien plus que des connaissances scientifiques. C’est notamment ce que révèle une enquête de suivi menée auprès des participants des huit premières éditions pour mesurer la portée globale de ce programme.

 

« Je me souviens encore de la fierté et du sentiment de bien-être que j’ai éprouvés durant ce séjour », raconte Anthony, un apprenti de l’été 2005 qui a poursuivi ses études au baccalauréat en génie du logiciel. Ce sentiment est partagé par une grande majorité des participants qui considèrent avoir appris à mieux se connaître et, avec du recul, jugent que l’expérience vécue a augmenté leur estime personnelle. Ce sont là des acquis déterminants de la réussite scolaire et professionnelle.

 

Car c’est avant tout à eux-mêmes que les apprentis sont confrontés dans le programme. Jumelés individuellement avec des étudiants-chercheurs à la maîtrise ou au doctorat, l’encadrement exclusif qui leur est offert constitue la clé de l’apprentissage au cours du séjour. Unanimement, les participants à l’enquête saluent cet aspect unique du programme.

 

L’union fait la force

« J’ai eu un excellent parrain qui m’a communiqué sa passion pour la quête scientifique et le souci du travail bien fait », affirme Constantin, dont les apprentissages faits dans un laboratoire de l’INRS à l’été 2003 ont été utiles au cours de ses études en médecine. La relation développée avec leur parrain ou leur marraine de séjour et le travail en duo révèlent aux participants leurs forces et leurs faiblesses, dans un environnement qui n’est pas compétitif.

 

Évidemment, se plonger dans le milieu de la recherche et réaliser un projet complexe en biosciences fait vibrer la fibre scientifique d’un bon nombre des participants. On remarque d’ailleurs que les anciens apprentis ayant poursuivi leurs études jusqu’à l’université ont choisi des programmes dans un domaine scientifique ou en médecine dans une proportion de 73 %.

 

Une expérience motivante

Un élément important révélé par l’enquête est la motivation des participants à poursuivre leurs études. En effet, plus de 90 % des répondants attendus à l’université à la rentrée de 2011 y étaient. Pour les plus jeunes, 91 % des répondants qui sont encore au secondaire ou au cégep ont l’intention d’entreprendre des études universitaires.

 

En somme, porter le sarrau durant une semaine et vivre le quotidien des chercheurs profite aux élèves du secondaire tant sur le plan personnel qu’éducatif. Cette expérience les encourage dans leurs parcours respectifs et les inspire dans leurs choix.

 

Ce bilan de l’impact du programme enthousiasme Suzanne Lemieux qui, après l’avoir dirigé durant une décennie, se réjouit maintenant qu’une nouvelle équipe poursuive sa mission, soit offrir des séjours sans frais aux chercheurs en herbe. 

 

Plus d’informations :

Faits saillants de l’enquête 
Rapport complet de l’Enquête de suivi 

Information sur le programme