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Marie-Ève Lebel, chercheuse étoile du Fonds de recherche du Québec – Santé

6 septembre 2016

Mise à jour : 2 novembre 2020


La doctorante en immunologie et virologie Marie-Ève Lebel du Centre INRS–Institut Armand-Frappier est la lauréate du concours Étudiants-chercheurs étoiles du Fonds de recherche – Santé en août 2016. Ce prix lui a été attribué en reconnaissance de l’excellence de son article scientifique paru dans Nano Letters ayant pour titre « Potentiating Cancer Immunotherapy with Papaya Mosaic Virus-Derived Nanoparticles ». Dans cet article réalisé dans le cadre de sa thèse, elle met en lumière les propriétés anti-cancer de la nanoparticule dérivée du virus de la mosaïque de la papaye, le PapMV. 

 
« Les travaux de Marie-Ève ont permis des avancées importantes dans notre compréhension des mécanismes d’action de PapMV et serviront de base au développement clinique de ce nouveau traitement prometteur contre le cancer », affirme son directeur de thèse, le professeur Alain Lamarre du Centre INRS–Institut Armand-Frappier.
 
C’est au cours de ses études de baccalauréat en microbiologie que Marie-Ève Lebel a développé un intérêt pour le fonctionnement du système immunitaire. Cet intérêt l’a amené à poursuivre des études à la maîtrise en virologie et immunologie dans le laboratoire du professeur Lamarre. Ses recherches visaient à caractériser le mécanisme d’action d’un nouvel adjuvant pour la vaccination. « Comme j’aimais tellement ce projet, j’ai décidé d’effectuer un passage direct au doctorat afin de continuer mes recherches sur cet adjuvant. Mes travaux se concentraient alors sur l’évaluation de l’efficacité de cet adjuvant pour la prévention de maladies infectieuses ainsi que dans un contexte de traitement du cancer », se rappelle la jeune chercheuse.
 
Ses recherches, réalisées en collaboration avec la compagnie Folia Biotech inc., ont permis de découvrir de nouvelles propriétés du PapMV, découvertes qui ont contribué à l’élaboration de deux brevets. La qualité de ses travaux lui a d’ailleurs valu d’être invitée à rédiger un article bilan sur l’utilisation des nanoparticules dérivées des virus de plante en vaccination.
 
« Cette bourse représente une reconnaissance de la qualité de mon travail ainsi qu’une récompense pour tous les efforts que j’ai investis », souligne la lauréate qui réalise présentement un stage postdoctoral au Centre de recherche de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont. Elle y poursuit des recherches pour mieux comprendre et trouver comment surmonter les multiples mécanismes qui interviennent dans la tolérance des lymphocytes en vue d’améliorer l’efficacité des vaccins et des méthodes d’immunothérapie du cancer.
 
Félicitations à une étoile montante de la recherche en santé!