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Cinq projets de recherche de l’INRS bénéficient d’une subvention de partenariat stratégique du Conseil de recherche en sciences et en génie du Canada (CRSNG), soit un peu plus de 2,8 millions de dollars qui serviront à faire progresser la recherche et générer les innovations technologiques en partenariat avec l’industrie.

Biotechnologie industrielle
La professeure Satinder Kaur Brar développe une plateforme technologique pour la production microbienne de biocarburant à faible coût, à base d’alcanes et compatible avec les moteurs des véhicules existants. Alors que l’huile végétale et les algues sont présentement utilisées comme matière première pour la production commerciale de carburant de substitution au pétrole, la professeure Kaur Brar exploite une biomasse lignocellulosique renouvelable, des copeaux de bois ou des résidus forestiers par exemple, ainsi qu’une levure oléagineuse génétiquement modifiée comme catalyseur microbien pour produire son biocarburant.
Haute technologie
La professeure Ana Tavares en collaboration avec les professeurs Luca Razzari et Roberto Morandotti développent un dispositif novateur capable de détecter et de quantifier en temps réel la présence de multiples gaz dangereux associés aux activités minières. Ce capteur multigaz présente l’avantage d’utiliser une seule surface de détection tandis que plusieurs capteurs de gaz individuels sont présentement requis lors d’évaluations environnementales.
Alors que le procédé actuel nécessite de connaître et de cibler le ou les gaz à déceler, le nouveau capteur permettra une détection des composantes d’un mélange complexe. Nul doute que ce nouveau dispositif deviendra un outil essentiel pour améliorer l’efficacité et la sécurité des activités minière et pétrolière tout en permettant de contrôler et de réduire leurs impacts environnementaux.
Photonique et quantum
Les communications dites incassables, telles un réseau avec une sécurité absolue pour les transactions financières, ainsi que le traitement rapide de données très volumineuses nécessitent de repousser constamment les limites de la technologie. Pour ce faire, le professeur José Azaña en collaboration avec le professeur Roberto Morandotti intègrent la photonique au quantique. Avec des partenaires industriels, ils développent une plateforme robuste, stable et peu coûteuse pour la génération de puces, la manipulation et le traitement de quDits optiques, soit l’information de très grande dimension.
Le professeur Luca Razzari en collaboration avec le professeur Roberto Morandotti explorent une solution innovante pour répondre aux exigences des télécommunications sécurisées à haute vitesse. Ils misent sur de nouvelles sources de lumière quantique pour développer des dispositifs qui donneront accès à des capacités de codage de grande dimension pour des applications avancées de traitement de l’information quantique.
Ferroélectricité et effet tunnel
Pour créer une nouvelle génération de mémoire non volatile surpassant la technologie Flash utilisée dans les circuits informatiques en termes de vitesse d’écriture, de consommation d’énergie et d’endurance, le professeur Andreas Peter Ruediger exploite les jonctions tunnel ferroélectriques. Il utilise le hafnium-zirconium-dioxide (HfZrO2) comme isolant, plutôt que le titanate de baryum ou autres matériaux ferroélectriques, ce qui confère la compatibilité avec les technologies basées sur les semi-conducteurs complémentaires à l’oxyde de métal (CMOS) largement utilisés dans les composants électroniques actuellement commercialisés. Le prototype développé avec divers partenaires a récemment été breveté. Un processus industriel permettant à la nouvelle génération de mémoire non volatile de voir le jour doit maintenant être développé.
Toutes nos félicitations, professeures et professeurs ! ♦