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Mettre au point des nanomatériaux pour des capteurs de gaz et des dispositifs électroniques et photovoltaïques, lutter contre le glaucome, évaluer le potentiel d’agents antimicrobiens, étudier un virus bénin chez l’animal mais fatal à l’humain et valoriser des résidus de sidérurgie sont autant de visées de nouveaux projets de recherche internationaux qui s’appuient sur l’expertise des professeurs de l’INRS. Réalisés avec des partenaires européens, japonais, américains et mexicains, ces projets ont reçu plus de deux millions de dollars du Programme de soutien à la recherche, volet Soutien à des initiatives internationales de recherche et d’innovation (SIIRI) du ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation du Québec (MDEIE).
« Tous ces projets mettent non seulement à contribution les compétences multidisciplinaires de nos équipes de recherche dans des domaines prioritaires, mais renforcent leur réseautage à l’international. Ils permettront aussi aux étudiants de l’INRS d’acquérir une formation de haut niveau enrichie de collaborations avec des scientifiques provenant de différentes cultures », précise le directeur général de l’INRS, monsieur Daniel Coderre.
Des nanomatériaux pour des applications énergétiques
Federico Rosei, professeur et directeur du Centre Énergie Matériaux Télécommunications, et ses collègues Mohamed Chaker, Dongling Ma et Fiorenzo Vetrone ont obtenu un octroi de plus d’un million de dollars pour un projet de recherche international, une première à l’INRS. Mené en collaboration avec des chercheurs italiens, grecs, allemands et espagnols, ce projet vise à concevoir de nouveaux capteurs chimiques autonomes. Alors que leurs collègues européens s’intéressent au volet détection, les professeurs de l’INRS développent de nouveaux matériaux avancés pour des cellules photovoltaïques à haut rendement pouvant être intégrés dans ces dispositifs et ainsi leur assurer une meilleure autonomie énergétique. Basées sur les propriétés des matériaux complexes et nanostructurés, ces technologies pavent la voie à des applications dans plusieurs secteurs, comme les énergies durables, l’électronique portable autoalimentée et les capteurs de gaz.
« En misant sur son expertise en nanotechnologie, l’INRS est en mesure d’apporter des solutions novatrices en vue de développer les énergies durables : un de nos axes prioritaires de recherche », se réjouit le directeur scientifique, monsieur Alain Fournier.
De la santé à l’environnement
En collaboration avec des scientifiques mexicains, la professeure Monique Lacroix du Centre INRS–Institut Armand-Frappier élabore des méthodes de production et d’extraction peu coûteuses pour des produits antimicrobiens et nutraceutiques sans affecter leurs propriétés biologiques en vue de leur commercialisation. Sa collègue Angela Pearson collabore avec des chercheurs américains en vue de développer des outils pour étudier les mécanismes moléculaires qui interviennent lors d’une infection par un virus de l’herpès qui affecte certaines espèces de singes et qui entraîne une encéphalite souvent mortelle chez l’humain.
Deuxième cause de cécité au Canada, le glaucome est dans la mire du professeur Tsuneyuki Ozaki du Centre Énergie Matériaux Télécommunications. Avec des chercheurs japonais et montréalais, il développe et teste une méthode diagnostique pour identifier les personnes les plus à risque d’avoir un glaucome à progression rapide. À cette fin, les chercheurs sont à optimiser et à évaluer un prototype non invasif d’imagerie.
Quant au professeur Guy Mercier du Centre Eau Terre Environnement, il collabore avec des chercheurs français pour mettre au point un procédé économique et efficace pour produire des composés de manganèse, de plomb et de zinc à partir des résidus sidérurgiques. Leur valorisation contribuera à diminuer l’impact écologique de cette industrie.