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Maude Cloutier glisse en riant qu’elle n’entretenait pas un « grand intérêt » pour la chimie au début de ses études au baccalauréat en… chimie. L’admiratrice des séries télévisées CSI et Bones a bifurqué de la chimie criminalistique à la chimie organique après être tombée en amour avec cette discipline.
L’étudiante à la maîtrise en sciences expérimentales de la santé ne se voyait « absolument pas » comme une chercheuse non plus. Surprise : elle nage aujourd’hui telle une bactérie dans son milieu de culture dans l’univers du laboratoire du professeur Charles Gauthier de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS).
Jeune scientifique prometteuse, elle mérite le prix Relève étoile Louis-Berlinguet d’octobre 2018 décerné par le Fonds de recherche du Québec — Nature et technologies pour un article dont elle est l’auteure principale. La récompense, qui s’accompagne d’une bourse de 1000 $, a ouvert une véritable brèche dans la grisaille de novembre, entre deux expériences qui ne donnent pas toujours les résultats escomptés du premier coup, confie-t-elle.
Son article, une revue de la littérature publiée dans Natural Product Report de la Royal Society of Chemistry, raconte comment on pourrait développer un vaccin efficace contre les bactéries du genre Burkholderia. L’espèce B. cepacia, par exemple, infecte les poumons de patients déjà vulnérables. Elle peut tuer le quart d’entre eux et résiste de plus en plus aux antibiotiques.
Pour mettre au point un vaccin, Maude Cloutier tente de synthétiser l’antigène-O, une sorte de « drapeau » présent à la surface de la bactérie capable de stimuler le système immunitaire de la personne atteinte. La fabrication en laboratoire de ce mime de polysaccharide constitue la première étape vers un vaccin.
La jeune chercheuse, aussi récipiendaire de bourses du CRSNG et du FRQNT pour ses études de maîtrise, se dit presque arrivée à destination avec l’antigène-O. Elle compte s’attaquer aux mystères d’autres bactéries sous peu. Ces dernières n’ont qu’à bien se tenir !
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