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François Lapointe, étudiant au doctorat en sciences de la Terre dans l’équipe du professeur Pierre Francus, a remporté le prix de la meilleure présentation par affiche de grande qualité scientifique lors du dernier congrès des étudiants du Geotop, qui s’est tenu à Orford, dans les Cantons-de-l’Est, du 13 au 15 février 2015. Son affiche s’intitulait « Strong climate signals revealed by high-resolution analysis of varves from South Sawtooth Lake » (« Découvertes de signaux climatiques forts à partir d’analyses à très haute résolution des sédiments varvés du lac South Sawtooth, Île d’Ellesmere »).
L’affiche lauréate met en lumière une nouvelle approche pour déceler les changements climatiques. « L’Arctique a subi un réchauffement climatique sans précédent au cours de la dernière décennie. Il devient impératif de mieux comprendre les variations naturelles du climat afin de mieux prévoir l’avenir. Les sédiments varvés de l’Arctique sont d’excellentes sentinelles des changements environnementaux passés dans cette région de grande sensibilité. Ces archives naturelles sont formées grâce à la forte saisonnalité de l’Arctique. Durant l’hiver, la région polaire devient extrêmement froide alors que les lacs sont recouverts d’une épaisse glace qui stagne durant au moins huit mois. L’hiver est donc caractérisé par la déposition de sédiments fins argileux. Au contraire, la saison estivale est marquée par des températures plus chaudes, la fonte nivale et des pluies favorisant le dépôt de particules plus grossières au fond des lacs. Cette saisonnalité peut donc servir pour reconstituer les conditions hydroclimatiques au cours du temps.
Auparavant, on n’utilisait en général que l’épaisseur des varves afin de reconstruire le climat passé. À l’aide d’un logiciel novateur développé à l’INRS, des images à très haute résolution permettent non seulement de mieux délimiter les fines varves (< 0.3 mm) mais également d’extraire des données sur la texture annuelle sédimentaire, telles que la granulométrie. Avec plus de 8000 images acquises au MEB par François et l’équipe, il a été possible de capturer des oscillations climatiques connus qui ont eu un impact climatique depuis les derniers 2800 ans. La compréhension de ces cycles naturels est très importante pour saisir les interactions entre les différents compartiments du système terrestre (atmosphère, biosphère, cryosphère, hydrosphère) et, surtout, afin de mieux définir les effets des changements climatiques dans le futur. »
Bravo François! ♦
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