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Le scanographe dans la mire

18 mai 2012 | Gisèle Bolduc

Mise à jour : 16 novembre 2020

Comment refaire ou stabiliser des plages érodées? Dans cette vidéo, le professeur Bernard Long du Centre Eau Terre Environnement de l’INRS s’attaque à ce problème et explique comment il entend diminuer de 80 à 90 % l’érosion des îles de la Madeleine.  Pour atteindre son objectif, ce spécialiste en sédimentologie marine et son équipe peuvent compter sur un atout de taille pour simuler des trains de vagues produits lors de grosses tempêtes : un des trois plus gros scanners au monde.

C’est là un exemple d’application non médicale du scanner. Il possède un riche potentiel pour des recherches en hydraulique, génie civil, mécanique des fluides, métallurgie, géochronologie des sédiments, minéralogie, des matériaux poreux,  pollution, foresterie et archéologie comme ont pu le constater les participants au 2e Atelier sur le CT Scan, venus du Japon, des États-Unis, de Belgique, de France et du Canada. Organisée en mars 2012 par le Centre Eau Terre Environnement de l’INRS et l’Université de Gand en Belgique, cette rencontre scientifique internationale a permis de faire le point sur les plus récents développements scientifiques et technologiques dans le domaine de la scanographie.

À cette occasion, une quarantaine de communications dont  certaines par des chercheurs du Centre Eau Terre Environnement et du Centre Énergie Matériaux Télécommunications ont été présentées. La présence d’exposants et la visite du Laboratoire multidisciplinaire de scanographie pour les ressources naturelles et le génie civil de l’INRS ont  suscité aussi un vif intérêt. Présidé par  le professeur Bernard Long du Centre Eau Terre Environnement de l’INRS et coprésidé par le professeur Veerle Cnudde de l’Université  de Gand, cet atelier était commandité par le ministère des Relations internationales du Québec, dans le cadre des Accords Québec-Flandre. Le prochain atelier se tiendra en Belgique en 2013.