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Le professeur Bernard Long reçu au Cercle d’excellence de l’Université du Québec

29 août 2013

Mise à jour : 10 novembre 2020

De gauche à droite : Daniel Coderre, directeur général de l’INRS, et Bernard Long, professeur au Centre Eau Terre Environnement de l’INRS

 


Le professeur Bernard Long du Centre Eau Terre Environnement de l’INRS a été reçu au Cercle d’excellence de l’Université du Québec, en reconnaissance de sa contribution scientifique remarquable dans le domaine de la sédimentologie marine. Cet honneur lui a été attribué lors de l’événement de la rentrée des chefs d’établissements du réseau de l’Université du Québec, qui s’est tenu le 28 août 2013 au Musée de la civilisation.

 

Spécialiste reconnu dans l’analyse de l’érosion côtière, le professeur Long a réalisé de nombreuses études touchant la construction et la restauration d’aménagements côtiers ou portant sur des sites d’exploration offshore. Avec son équipe, il a mis au point de précieux outils de mesure et d’analyse pour étudier l’évolution des deltas, des plages, des estuaires et des avant-côtes ici et ailleurs dans le monde, de même qu’une méthodologie pour cartographier des milieux sédimentaires par signature laser. Il a notamment contribué à la cartographie des fonds du Saint-Laurent, s’attardant aux sites à risque pour les bateaux à fort tonnage, et à la mesure des impacts sur le milieu à la suite du déluge survenu au Saguenay en 1996.

 

Le professeur Long a largement participé au rayonnement national et international de l’INRS en dotant le Centre Eau Terre Environnement de deux grandes infrastructures scientifiques.

 

Il s’agit du Laboratoire multidisciplinaire de scanographie pour les ressources naturelles et le génie civil et du Laboratoire hydraulique environnemental, quatrième plus grande infrastructure du genre et de loin la plus fonctionnelle au monde. Le premier a permis des développements spectaculaires en foresterie, en archéologie, en métallurgie, en géologie pétrolière, en analyse des pergélisols et minéralogie et stratigraphie; le second, d’élaborer et de valider des approches durables de gestion du littoral pour contrer l’érosion engendrée par les changements climatiques. De plus, leur mise en place a favorisé le montage de projets multidisciplinaires associant plusieurs institutions et la participation de l’INRS à de grands réseaux internationaux.

 

Titulaire d’un doctorat en géologie de l’Université de Toulouse III en France, le professeur Bernard Long a poursuivi des recherches postdoctorales au Bedford Institute of Oceanography de la Commission géologique du Canada, à Dartmouth en Nouvelle-Écosse. Ce spécialiste en dynamique sédimentaire et géophysique fait carrière au sein du réseau de l’Université du Québec depuis plus de 30 ans. Il a débuté comme associé de recherche au Département de chimie-biologie de l’UQTR, puis comme professeur à l’INRS-Océanologie, à l’INRS-Géoressources et au Centre Eau Terre Environnement de l’INRS. Professeur associé de l’ISMER, de l’Université Laval et de l’Université Kumamoto au Japon, il représente le Québec au Canadian Committee on Shoreline Erosion and Sedimentation et agit à titre d’expert auprès de l’Agence internationale de l’énergie atomique, pour l’utilisation de l’énergie atomique à des fins civiles en sédimentologie et en génie civil.

 

« Le parcours du professeur Bernard Long constitue un modèle éloquent d’une recherche en quête de solutions tangibles et innovantes pour la société. C’est grâce à l’engagement et à la persévérance de professeurs comme le professeur Bernard Long que l’INRS réussit à faire une différence en proposant notamment de nouvelles approches ou des façons de faire plus efficaces pour protéger l’environnement », précise le directeur général de l’INRS, monsieur Daniel Coderre. ♦

 

Pour en savoir plus

Page Web du Laboratoire hydraulique environnemental

Page Web du Laboratoire de scanographie multidisciplinaire de scanographie pour les ressources naturelles et le génie civil

 

 

Photo du haut de la page : © Agence Focus1