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La doctorante Anaïs Ferris, chercheure étoile du Fonds Nature et technologies

23 septembre 2016

Mise à jour : 2 novembre 2020


Anaïs Ferris, doctorante en sciences de l’énergie et des matériaux de l’INRS, est la lauréate du concours Étudiants-chercheurs étoiles du Fonds de recherche Nature et technologies, pour le mois de septembre. Première auteure de l’article primé « 3D RuO2 Microsupercapacitors with Remarkable Areal Energy » paru dans Advanced Materials, elle présente une importante avancée dans le domaine du stockage de l’énergie, avec la fabrication d’une nouvelle électrode 3D atteignant une densité d’énergie inégalée jusqu’ici pour les micro-condensateurs.

Réalisée dans le cadre de ses recherches doctorales menée au Centre Énergie Matériaux Télécommunications et au Laboratoire d’analyse et d’architecture des systèmes (LAAS-CNRS), cette percée constitue une avenue satisfaisant aux exigences actuelles en matière d’indépendance énergétique, notamment pour les systèmes électroniques autonomes et les technologies sans fil.
 « Anaïs est une étudiante brillante qui a su mettre à profit les compétences de nos deux laboratoires – INRS et LASS en France – pour réaliser un dispositif qui présente des performances inégalées. Je crois qu’elle a montré une nouvelle façon de faire qui sera copiée dans les laboratoires du monde entier », avance son directeur de recherche, le professeur Daniel Guay du Centre Énergie Matériaux Télécommunications.
La lauréate est titulaire d’un Master Sciences, Technologies, Santé avec spécialité Recherche dans le domaine des matériaux pour le stockage et la conversion d’énergie. Ce Master a été réalisé dans le cadre du programme Erasmus Mundus dans le but  d’améliorer la qualité de l’enseignement supérieur européen, de favoriser la mobilité étudiante et de renforcer la compréhension interculturelle.
La chercheure étoile reconnaît que le programme Erasmus Mundus lui a beaucoup apporté dans sa carrière, notamment de riches connaissances dans le domaine du stockage de l’énergie, des enseignements donnés en anglais, un stage de fin d’année en laboratoire de recherche, des découvertes personnelles en sillonnant l’Europe au fil des semestres, des échanges avec des personnes de nationalités différentes. Cet apprentissage la motive à compléter son doctorat à la session d’hiver 2017.
« Cette récompense est notamment gratifiante pour le travail fourni au cours de ces recherches sur l’évolution de mon projet sur les microsupercondensateurs, et tout aussi encourageante pour la thèse présentant ces résultats. Étant étudiante en cotutelle, ce prix marque aussi la qualité d’une collaboration et des travaux réalisés par deux équipes unies pour l’avancée de la science », soutient la lauréate.
Félicitations à cette chercheure étoile débordante d’énergie!