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Montréal, 3 février 2011. – La Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec (CREPUQ) a présenté aujourd’hui, devant la Commission des finances publiques, la position des établissements universitaires québécois à l’égard de certains éléments du projet de loi no 130, Loi abolissant le ministère des Services gouvernementaux et la Société québécoise de récupération et de recyclage et mettant en œuvre le Plan d’action 2010-2014 du gouvernement pour la réduction et le contrôle des dépenses en abolissant et en restructurant certains organismes et certains fonds.
Ce projet de loi prévoit notamment le regroupement du Fonds de la recherche en santé du Québec (FRSQ), du Fonds québécois de la recherche sur la société et la culture (FQRSC) et du Fonds québécois de la recherche sur la nature et les technologies (FQRNT) en un seul organisme (le Fonds Recherche Québec).
Les universités québécoises souhaitent apporter leur contribution afin de s’assurer que la mise en place des mesures annoncées dans le projet de loi no 130 à l’égard de la création du Fonds Recherche Québec aille au-delà d’une simple restructuration administrative, mais offre plutôt l’opportunité de renforcer la recherche universitaire au Québec.
La CREPUQ propose, dans le mémoire déposé devant la Commission des finances publiques, une série de huit recommandations qui visent à bonifier le projet de loi no 130 et à assurer une mise en œuvre harmonieuse des orientations gouvernementales. Le mémoire est disponible sur le site Internet de la CREPUQ.
« La fusion soulève des inquiétudes légitimes auxquelles le gouvernement doit apporter des réponses. En plus de ses recommandations, la CREPUQ tient à rappeler un certain nombre de conditions qui lui apparaissent essentielles si l’on veut assurer le succès du regroupement des trois fonds. Ainsi, pour la CREPUQ, la création du Fonds Recherche Québec et la nomination du premier scientifique en chef québécois auront un impact positif sur le développement du système d’innovation si l’on reconnait l’importance de la recherche fondamentale comme de la recherche appliquée et si l’on répond aux besoins spécifiques de chacun des secteurs de recherche et que l’on tient compte de leurs particularités », a souligné monsieur Daniel Zizian, président-directeur général de la CREPUQ.
« La CREPUQ souhaite que la réforme mise de l’avant par le gouvernement permette de renforcer encore davantage la recherche au Québec, et ce, dans tous les domaines du savoir. Elle espère que le gouvernement tiendra compte des remarques formulées par les universités afin de bonifier son projet de loi et d’en assurer une mise en œuvre harmonieuse au bénéfice de l’ensemble de la société », a pour sa part indiqué le président du comité stratégique en matière de science, de technologie et d’innovation de la CREPUQ, monsieur Daniel Coderre, directeur général de l’Institut national de la recherche scientifique.
La CREPUQ regroupe les établissements universitaires du Québec. Elle agit comme porte-parole auprès du gouvernement et des milieux intéressés par l’enseignement et la recherche universitaires. Elle est également un outil de coordination et de concertation entre les universités, un centre de recherche au service des administrations universitaires, un agent coordonnateur de services communs, ainsi qu’un centre de ressourcement et de réflexion pour ses membres.