- Vie universitaire
Zones calmes urbaines, équité dans la mobilité, exposition des cyclistes à la pollution atmosphérique et au bruit sont quelques-unes des questions abordées lors du lancement de la Chaire de recherche du Canada sur l’équité environnementale et la ville de niveau 1 et du Laboratoire sur l’équité environnementale (LAEQ) codirigé par les professeurs Philippe Apparicio et Anne-Marie Séguin du Centre Urbanisation Culture Société de l’INRS.

Lancement et table ronde
Plusieurs participants de divers horizons ont assisté à ce lancement le 9 décembre 2016 qui s’est conclu avec une table de ronde réunissant des intervenantes et intervenants des milieux gouvernemental et communautaire qui ont partagé leurs réflexions sur les orientations à privilégier pour rêver d’une ville plus équitable.
Animée par la professeure Séguin, cette table ronde a permis de discuter d’équité en mobilité, du potentiel qu’offre le vélo et des impacts des espaces verts.
- Louiselle Sioui du ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports s’est interrogée sur les mesures à mettre de l’avant pour un accès équitable à un transport efficace qui tient compte des différences dans les habitudes et les usages de différentes catégories de la population.
- Le représentant de Vélo Québec, Jean-François Pronovost, a brossé un portrait de l’utilisation grandissante du vélo au Québec montrant combien Montréal se démarque des autres grandes villes canadiennes et américaines. Il a rappelé les différentes initiatives de sensibilisation mises de l’avant par son organisme pour que le vélo prenne la place qu’il mérite, dont une des plus récentes est le mouvement Vélosympathique.
- La journaliste Andréanne Chevalier a parlé de l’importance de s’intéresser aux transports dans les villes et des façons d’évaluer la qualité, l’accès et l’impact des espaces verts.
Un programme de recherche ambitieux
Auparavant, le titulaire de la chaire Philippe Apparicio avait décrit son ambitieux programme de recherche structuré autour de deux axes, Concentration et distribution des nuisances et des éléments bénéfiques et Exposition des individus aux nuisances et éléments bénéfiques, tout en donnant des exemples de projets qui sont en cours ou qui seront menés au cours des prochaines années, par exemple sur les parcs urbains ou la végétation à Montréal, l’exposition à la pollution de l’air ou leurs impacts sur la santé et le bien-être des populations.
Par la suite, des étudiantes et étudiants et des chercheuses et chercheurs ont été invités à présenter leurs travaux de recherche :
- Des constats sur la pollution atmosphérique, le bruit et le transport à Montréal (Mathieu Carrier, diplômé du doctorat en études urbaines);
- Les zones calmes en ville pour diminuer le bruit (Deborah Delaunay, étudiant à la maîtrise en études urbaines);
- Ça roule pour qui? Équité environnementale et vélo (Maxime Houde, étudiant à la maîtrise en études urbaines);
- Exposition à la pollution atmosphérique et au bruit des cyclistes à Montréal (Philippe Apparicio, professeur et titulaire de la chaire).
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