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Dans l’ordre habituel, Mohamed Chaker, Daniel Guay, Dongling Ma, Tsuneyuki Ozaki, Lionel Roué et Michel Fournier.
Six projets de recherche réalisés à l’INRS et ciblant des enjeux prioritaires et stratégiques pour la société reçoivent un appui financier majeur du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG). En partenariat avec le gouvernement et l’industrie, ces projets traitent des gaz à effet de serre, des énergies renouvelables, des systèmes de télécommunications optiques, des tests diagnostiques et des effets combinés de la pollution et des changements climatiques. Les professeurs Mohamed Chaker, Daniel Guay, Dongling Ma, Tsuneyuki Ozaki et Lionel Roué du Centre Énergie Matériaux Télécommunications ainsi que Michel Fournier du Centre INRS–Institut Armand-Frappier ont décroché chacun une subvention dans le cadre du Programme de subventions de projets stratégiques 2012 du CRSNG. Ces octrois totalisent plus de trois millions de dollars (3 168 781 $).
Environnement et santé
Le professeur Michel Fournier et son équipe caractériseront l’évolution de l’état de santé des invertébrés soumis aux effets combinés de la pollution et des changements climatiques. Ces espèces à risque sont identifiées comme des sentinelles qui témoignent de l’état des écosystèmes. Leur but : fournir une trousse d’outils améliorée pour assurer des suivis à long terme de ces espèces et mesurer leurs réponses biologiques aux changements dans les océans Atlantique, Arctique et Antarctique. S’inscrivant dans un programme de recherche internationale, ce projet, codirigé avec le professeur Michel Auffret de l’Université de Bretagne occidentale, est réalisé avec la collaboration d’une vingtaine d’équipes de recherche. Il bénéficie d’un financement de 1,7 million de dollars provenant de l’Agence nationale de recherche de France et de l’Institut polaire, incluant une subvention de 690 366 $ du CRSNG.
Technologies de l’information et des communications
Pour sa part, le professeur Mohamed Chaker reçoit 494 000 $ afin d’améliorer les performances d’une pièce maîtresse pour les futurs systèmes de télécommunications optiques : les modulateurs intégrés haute vitesse. Son équipe s’affaire notamment à mettre au point de nouveaux matériaux ayant une plus grande stabilité thermique et à apporter de nouvelles solutions pour les communications à haute vitesse et de grande capacité.
Tests diagnostiques
Utilisés notamment pour le contrôle des rejets industriels, les senseurs d’ammoniac servent également dans le domaine de la santé. Ils détectent, entre autres, une bactérie responsable de la formation d’ulcères et de certains cancers d’estomac. Cette fonction nécessite des senseurs d’une grande sensibilité. Grâce à l’obtention d’une subvention de 499 915 $, l’équipe du professeur Daniel Guay œuvre à la fabrication de tels senseurs pour réaliser des tests diagnostiques peu coûteux et capables de fournir en quelques minutes des renseignements sur le stade d’avancement d’une maladie et d’établir un pronostic.
Spectroscopie et imagerie
Capitalisant sur ses récentes découvertes scientifiques et technologiques en optique et en photonique, le professeur Tsuneyuki Ozaki dispose de 514 000 $ pour faire avancer les connaissances dans le domaine terahertz (THz) et développer de nouvelles technologies innovantes en spectroscopie attoseconde et en imagerie offrant un potentiel d’applications industrielles, scientifiques et biomédicales.
Ressources et énergie
Bénéficiant d’une subvention de 476 000 $, le professeur Lionel Roué et son équipe conçoivent un nouveau type d’anode pour la production de l’aluminium. En plus de réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre de cette production, la fabrication d’anodes inertes résistantes à la corrosion permettrait le développement d’une nouvelle génération de cuves d’électrolyse à électrodes permanentes, diminuant les coûts d’opération et d’infrastructure inhérents à la production de ce métal. Quant à sa collègue Dongling Ma, elle obtient une subvention de 494 500 $ pour poursuivre ses travaux visant à exploiter les matériaux nanostructurés pour la mise au point de dispositifs photovoltaïques performants capables de convertir l’énergie solaire en électricitéà faible coût.
Menés en partenariat avec des entreprises reconnues pour leur savoir-faire, ces projets de recherche auront des retombées environnementales et économiques importantes. En plus de renforcer le leadership canadien, ils contribueront à former une relève hautement qualifiée dans les domaines des sciences et des technologies de l’environnement, destechnologies de l’information et des communications, de la fabrication ainsi que des ressources naturelles et de l’énergie.♦