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De plus en plus utilisés comme outil de gestion de l’eau potable, les modèles d’évaluation quantitative du risque microbien (EQRM) fournissent des estimations sur le risque d’infection ou de maladie qui varient grandement selon les pays et les provinces canadiennes. Pourquoi? Comment les rendre plus performants? Une recherche pancanadienne sur les EQRM, à laquelle a participé le professeur Pierre Payment du Centre INRS–Institut Armand-Frappier, montre l’importance d’une démarche concertée pour assurer l’efficacité de ces modèles afin de minimiser les risques microbiens.
À la lumière des résultats obtenus, les chercheurs observent la nécessité de :
– développer une compréhension et un langage communs chez les différents acteurs (fournisseurs, autorités sanitaires, scientifiques);
– mieux former les utilisateurs;
– normaliser les données acquises et améliorer leur qualité pour mieux caractériser les menaces à la qualité de l’eau.
Réalisée avec le soutien du Réseau canadien de l’eau, cette étude a mis au jour les limites de ces modèles, notamment en matière de microbiologie, de génie des procédés, d’analyse statistique et d’épidémiologie. La sélection des organismes visés, les paramètres dose-réaction et les estimations de l’efficacité du traitement expliquent les différences dans les résultats obtenus.
« Bien que non adaptés pour un suivi au jour le jour, ces modèles peuvent s’avérer un outil performant pour définir la réglementation environnementale de l’eau à condition d’étendre leur usage à l’ensemble d’un pays et d’adopter une même méthodologie », précise le professeur Payment.
En effet, les EQRM permettent d’évaluer l’efficacité des systèmes de traitement, d’aider les services d’eau à choisir le meilleur scénario d’investissement en matière de traitement de l’eau potable et à des fins récréatives, en plus d’être d’une grande utilité pour définir et mettre en place des critères d’analyse des dangers.
À propos du Réseau canadien de l’eau
Le Réseau canadien de l’eau (RCE) fait partie des Réseaux de centre d’excellence qui mise sur une approche collaborative. Le RCE regroupe des chercheurs et des gestionnaires de l’eau dans le but d’innover et de former un personnel hautement qualifié dans le domaine de la gestion des ressources hydriques. ♦
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